Fred Gravel, un artiste dans la trentaine, nous invite au dévoilement de son installation d'arts visuels créée à partir d'événements évoquant ses 10 ans. Sous nos yeux, l'artiste redevient Fred-la-terreur, l'enfant pauvre qui passait ses journées à scruter le gravier de sa cour pour y dénicher des pierres précieuses, à pratiquer son visou sur des boîtes de conserve du Chef Boyardee. Un p'tit cul ordinaire. Vif. Inventif. Débrouillard. Et seul. Il revit son histoire d'amitié avec Agathe qui se prenait pour Marylin Monroe, et qui deviendra plus tard sa compagne. Il nous parle également de son lien avec sa mère malade.

Résumé
Fred Gravel, un artiste dans la trentaine, nous invite au dévoilement de son installation d'arts visuels créée à partir d'événements évoquant ses 10 ans. Sous nos yeux, l'artiste redevient Fred-la-terreur, l'enfant pauvre qui passait ses journées à scruter le gravier de sa cour pour y dénicher des pierres précieuses, à pratiquer son visou sur des boîtes de conserve du Chef Boyardee. Un p'tit cul ordinaire. Vif. Inventif. Débrouillard. Et seul. Il revit son histoire d'amitié avec Agathe qui se prenait pour Marylin Monroe, et qui deviendra plus tard sa compagne. Il nous parle également de son lien avec sa mère malade.

Descriptif
Bienvenue dans un univers où les jus Oasis évoquent des oiseaux, et où les pierres aux reins deviennent des diamants. Ponctué de moments dansés, ce spectacle, d'une durée de 60 minutes, raconte comment l'imaginaire de Fred a pu alléger sa réalité d'enfant pauvre et nourrir l'artiste qu'il est devenu. L'auteur dit avoir écrit Les Mains dans la gravelle pour parler aux jeunes du rapport à la pauvreté et à la richesse, mais encore plus pour leur parler d'émancipation. Leur montrer que l'on est maître de notre destin et que le pouvoir de l'imaginaire, c'est précieux. Son personnage a fait sienne cette phrase du peintre Vincent Van Gogh : Trouve beau tout ce que tu peux? 

Critique
« Les Mains dans la gravelle est un touchant clin d'oeil à l'enfance. (...) C'est évidemment un spectacle tout aussi touchant que son personnage principal. Tout s'y construit devant nous à partir de petits riens : boîtes de jus transformées en oiseaux, couvercles de conserve fixés à des souliers pour en faire des claquettes, sacs de plastique agglomérés jusqu'à en faire des robes de princesse? La vie, chacune de nos vies, se construit à partir de ces petits riens précieux qui nous façonnent. Et Simon Boulerice nous en fait la démonstration flagrante.» Michel Bélair, Le Devoir

Texte, collaboration à la mise en scène et interprétation | Simon Boulerice
Mise en scène | Serge Marois
Scénographie | Paul Livernois
Musique | Pierre Labbé
Éclairages | Claude Cournoyer
Costumes | Georges Lévesque
Chorégraphie | Danielle Hotte
Direction de production | Jean-François Landry
Régie | Martin Boisjoly et Tania Perno-Viau